La ministre du Travail, Muriel Pénicaud et le Premier ministre Edouard Philippe. Crédits photo : BERTRAND GUAY/AFP
La ministre du Travail a réalisé une plus-value de 1.13 million en revendant des stock-options Danone, où elle était DRH. L’Humanité l’accuse d’avoir profité de l’annonce d’un plan social dans l’entreprise en 2013.
La ministre du Travail en connaît un rayon en boursicotage puisqu’en une journée, le 30 avril 2013, elle a été en mesure de remporter la jolie somme de 1.13 millions d’euros en revendant ses stock-options Danone alors qu’elle était encore directrice des ressources humaines de l’entreprise.
Selon l’Humanité qui révèle l’information, la direction de Danone avait annoncé le 19 février 2013 la «suppression d’environ 900 postes managériaux et administratifs dans 26 pays dont 230 en France.» Muriel Pénicaud aurait donc profité de la montée du cours de l’action de l’entreprise pour revendre les siennes. La transaction portait sur un lot de 55.120 actions acquises 34,85 euros l’unité – le cours de l’action en 2009- et revendues aussitôt 58,41 euros l’unité, le cours du jour.
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