Alors que le sujet divise, le ministère du Travail recommande dans un guide à destination des PME et TPE d’employer l’écriture inclusive afin de lutter contre les discriminations et les inégalités entre les hommes et les femmes.
Une voix officielle en faveur de l’écriture inclusive. Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, et Marlène Schiappa, la secrétaire d’État en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, ont présenté mardi le guide « égalité femmes-hommes. Mon entreprise s’engage » destiné à « lever les freins liés aux stéréotypes » et « favoriser le développement d’actions en faveur de l’égalité professionnelle » dans les PME et TPE. Parmi les bonnes pratiques préconisées: l’écriture inclusive.
L’écriture inclusive propose d’assurer une égalité de représentation entre les deux sexes dans la langue française. Il s’agit ainsi d’accorder les métiers, titres et fonctions avec le genre féminin, du type « madame la députée ». Mais aussi d’utiliser le féminin et le masculin lorsque l’on s’adresse aux deux genres, comme « citoyennes et citoyens ». Ou encore d’employer des termes neutres, à l’exemple de « droits humains » au lieu de « droits de l’homme ». Et enfin de faire apparaître le féminin en plaçant un point avant l’accord, appelé le point médian.
La suite