«Les administrations relevant de l’État doivent se conformer aux règles grammaticales et syntaxiques, notamment pour des raisons d’intelligibilités et de clarté de la norme», estime Édouard Philippe. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
«Il s’agissait de siffler la fin de la récréation», commente-t-on dans l’entourage d’Édouard Philippe. Le chef du gouvernement a donné consigne à ses ministres, dans une circulaire à paraître mercredi dans le Journal officiel, de bannir des textes administratifs, l’écriture dite «inclusive», règle controversée visant à utiliser plus largement le féminin dans la langue française en introduisant le point milieu comme dans agriculteur.rice.s.
Cette initiative suscite un vif débat depuis deux mois, date à laquelle un article du Figaro révélait l’usage de cette écriture dans un manuel scolaire. «Nous avons pu voir ici ou là fleurir des initiatives de l’administration dans les ministères. Jusqu’alors ceux qui étaient partisans de cette écriture l’utilisaient, ceux qui y étaient opposés ou indifférents ne l’utilisaient pas. Nous avons préféré donner un cadre précis. On peut être aux avants-postes du combat politique sur l’égalité homme-femme sans pour autant imposer cette écriture. Marlène Schiappa, secrétaire chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes nous rejoint sur ce point», dit-on.
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