Les gardiens de prison poursuivent mardi leur mouvement pour de meilleures conditions de travail et de sécurité. Ils ont réservé un accueil houleux à la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, venu les voir mardi matin à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) où avait eu lieu la première agression de surveillants jeudi.
Après une forte journée de mobilisation lundi, la colère des gardiens de prison a été ravivée mardi après deux nouvelles agressions de surveillants. Le mouvement national de blocage des prisons a été reconduit. Le Figaro fait le point.
Le mouvement a repris mardi, touchant des dizaines d’établissements malgré la démission du directeur de la prison de Vendin-le-Vieil et un «plan pénitentiaire global» promis la veille par le président Emmanuel Macron pour fin février. «On multiplie les plans mais on est toujours moins nombreux pour y faire face, tandis que les agressions physiques sont en augmentation constante», a dénoncé un délégué du syndicat UFAP-UNSA, Dominique Verrière.
Les trois organisations (l’Ufap-Unsa Justice (majoritaire), CGT-Pénitentiaire et FO-Pénitentiaire) n’ont pas réussi à s’entendre sur une plateforme de revendications communes à transmettre au ministère de la Justice. Les deux premières souhaitent concentrer leurs demandes sur la sécurité des personnels, alors que FO souhaite inclure des revendications salariales et statutaires.
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