Michel Déon, le 4 décembre 2003. JEAN-PIERRE MULLER/AFP
Malgré le souhait de la famille de l’écrivain de l’inhumer dans la capitale, la mairie a rappelé lundi qu’elle n’avait «juridiquement pas le droit de transiger avec les règles fixées par le Code général des collectivités territoriales», au risque d’une «rupture d’égalité».
Après des mois de blocages, la mairie de Paris a tranché, lundi. L’écrivain Michel Déon, mort fin décembre à l’âge de 97 ans, n’aura pas de sépulture dans un cimetière parisien. Vendredi dernier, Le Figaro révélait que la famille du grand romancier souhaitait qu’il se fasse inhumer à Paris, où réside sa fille. Décédé le 28 décembre 2016 à la clinique de Galway, en Irlande, où il habitait une partie de l’année, l’académicien a été incinéré et ses cendres ont été rapatriées en France par sa famille. Selon notre article, la mairie avait répondu négativement à l’Académie française, qui avait fait la demande. Mais Bruno Julliard, premier adjoint d’Anne Hidalgo chargé de la Culture, avait affirmé qu’il demanderait «que l’on fasse une exception» pour l’écrivain. Des propos surinterprétés, selon la mairie. «Il a dit que la mairie allait réétudier la question. On a regardé et on maintient la position de la Ville», a-t-on précisé lundi soir.
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