Viktor Orban sort renforcé de l’écrasante victoire de son parti national-conservateur aux élections législatives hongroises, qui consolide sa position de meneur des droites identitaires en Europe et annonce de nouvelles batailles sur les questions d’Etat de droit et de démocratie.
Après une campagne axée sur la résistance à l’immigration et l’affichage de succès économiques, le parti Fidesz, dirigé par Viktor Orban, obtient 48,8 % des suffrages, améliorant son score d’il y a quatre ans, ce qui lui offre ainsi un troisième mandat d’affilée.
Il assomme l’opposition et devance de près de trente points le Jobbik, une formation d’extrême droite qui a abandonné la rhétorique xénophobe face à la surenchère nationaliste du gouvernement.
« C’est un raz-de-marée pour le Fidesz, qui donne à M. Orban une énorme légitimité en raison du taux de participation élevé, y compris au plan international », a dit à l’AFP le politologue Daniel Hegedus, de l’observatoire des libertés Freedom House, prédisant un renforcement « des attaques contre la frange critique de la société civile ».
La suite