Christine Angot sur France 2, samedi soir 21 avril. Capture d’écran Youtube
Le 22 avril dernier, sur France 2 dans On n’est pas couché, nous avons assisté à une petite «exécution médiatique» commise par Christine Angot. Quelle en fut la victime? Une association tout à fait respectable de bénévoles des soins palliatifs, JALMAV (jusqu’à la mort accompagner la vie) et derrière elle tous les bénévoles des soins palliatifs. La chroniqueuse a indiqué que cette association était un «lobby» animé par des «catholiques intégristes». Et quand ses bénévoles interviennent, ils viennent «faire intrusion dans la vie» des malades (qualifiés par elle «d’incurables»), et, seuls à seuls avec eux, ils exercent alors une violence psychologique pour leur faire changer d’avis quand ils veulent une euthanasie.
D’abord étonnons-nous d’une flagrante connivence médiatique de tous ceux qui étaient présents sur le plateau. L’émission recevait, entre autres, M. Romero qui est le grand chef du puissant lobby de l’euthanasie. Lui n’a jamais été désigné comme «lobbyiste» alors qu’il en est un. Tout le monde a dit le plus grand bien et de ce monsieur et de sa cause. Un tapis rouge lui fut déroulé. Et cet unanimisme était une manière de disqualifier le débat public qui existe sur ces questions depuis des années – et là, en ce moment, avec les États généraux de la Bioéthique. Débattre? Mais de quoi? Des contradictions? Des objections? Que nenni! Les happy few médiatiques vous disent qu’il n’y a pas matière à débat et que l’euthanasie est nécessaire. Voila tout! M. Léonetti, l’auteur de la loi éponyme, en prit pour son grade. M. Romero put alors déballer son discours avec l’assentiment de tous! Sur ces sujets compliqués et complexes, ce déni flagrant de démocratie délibérative mériterait, au moins, une petite remarque du CSA.
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