Emmanuel Macron lors de son meeting à la Mutualité, en juillet 2016. PATRICK KOVARIK/AFP
C’est une phrase qui, malgré le jargon juridique un peu ampoulé, a de quoi intriguer. Elle est nichée dans un compte rendu de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), chargée d’évaluer les dépenses des candidats à l’élection présidentielle. Dans ce document datant du 29 septembre 2017, auquel Le Figaro a eu accès, la CNCCFP révèle la somme des «remises» dont Emmanuel Macron a bénéficié auprès de ses prestataires pendant la campagne. Et s’interroge sur leur pourcentage «anormalement élevé» par rapport au prix des fournisseurs.
L’un d’entre eux, GL Events, a fait l’objet d’une enquête de Mediapart publiée le 27 avril. À l’occasion du premier meeting d’Emmanuel Macron en tant que leader d’En Marche!, à la Maison de la Mutualité à Paris en juillet 2016, GL Events a déduit 14.129 euros de sa facture pour la location de la salle. Idem quelques mois plus tard, après la déclaration officielle de candidature d’Emmanuel Macron: une réduction de près de 10.000 euros pour le grand raout de la Porte de Versailles. Depuis, GL Events et l’Elysée ont apporté leur lot d’explications pour justifier ce rabais spécifique, démentant un traitement de faveur liée à une proximité entre Emmanuel Macron et le patron de la société.
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