« Je fais défiler mes enfants à la Gay Pride pour les sensibiliser aux sexualités différentes. C’est très festif, très sympa. Corentin adore, il danse comme un petit fou », entendais-je il y a quinze jours en me promenant dans les rues de Toulouse où se déroulait une « marche des fiertés ».
Et voilà des petits garçons paradant sur des chars sonorisés diffusant des morceaux des Village People ou de George Michael, affublés de tenues ridicules, portant des petits drapeaux aux couleurs non pas d’un Etat, mais d’un groupe social : les LGBT, pour lesbiennes, gays, bi et transsexuels. Trouver une telle chose anormale c’est paradoxalement être soi même anormal aux yeux d’une partie de la population en 2018. « Sensibiliser » les enfants aux « sexualités différentes » serait un noble objectif, l’eschatologie d’un Occident rasséréné par des minorités agissantes porteuses d’espoir, de concorde et d’amour universel. Qu’on leur rétorque que les couples échangistes n’amènent pas leur progéniture lors de leurs soirées, du moins on l’espère, ils vous répondront que tout cela n’a rien à voir, que votre objection est celle d’un cœur rempli de haine, d’un petit esprit rabougri par des passions tristes.
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