La Marche pour la vie du 20 janvier 2019 GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP
Les anti-IVG jugent que le contexte de la crise des «gilets jaunes» est propice à la mobilisation.
Les anti-PMA pour toutes vont-ils venir grossir les rangs de la Marche pour la vie? Tel était le pari des organisateurs de la 13e édition de cette manifestation anti-IVG, qui rassemblait ce dimanche après-midi à Paris 50.000 manifestants selon les organisateurs mais 7400 selon la police. «Ce sera sans doute la première alerte sur la mobilisation des anti-PMA» et«une manière de se compter, alors que la phase législative de la révision de la loi de bioéthique approche», voulait croire Olivier Ruisseau, chargé de communication de la Fondation Jérôme Lejeune, un des organisateurs de cette marche. Cette année, le thème principal choisi par les «pro-life» était pourtant la défense de la clause de conscience des médecins qui ne veulent pas pratiquer d’avortements.
Mais la Marche pour la vie surfe aussi sur une actualité plus récente: les propositions chocs du rapport de la mission parlementaire sur la bioéthique, rédigé par le député Jean-Louis Touraine (LaREM) et rendu public mardi dernier. «Les propositions du rapport bouleversent l’anthropologie», écrivent les organisateurs de l’événement. Ces derniers citent pêle-mêle «la massification de la procréation médicalement assistée (PMA)», «la dérégulation des pratiques sur l’embryon humain» et «l’extension des politiques eugénistes».
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