Christian Hartmann / Reuters Dans l’ossuaire de Douaumont, près de Verdun, haut lieu de la mémoire de la Première guerre mondiale.
Verdun, mémoire à vif. Quatre mois après la fin des commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale, une nouvelle polémique entourant le souvenir de la Grande guerre secoue la classe politique. En cause: la « disparition » de la bataille de Verdun des programmes scolaires officiels au lycée pour la rentrée 2019 au profit de la bataille de la Somme, jugée « plus internationale ».
« La deuxième bataille de Verdun est enclenchée »: dans un éditorial au vitriol daté de ce samedi 23 mars, le quotidien régional L’Est républicain sonne la charge, évoquant un « véritable choc pour tous les Meusiens ». Un cri du coeur évidemment relayé par le maire de Verdun, Samuel Hazard, qui s’en est ému en plein conseil départemental en dénonçant « une deuxième mort pour ces soldats sur ce territoire sacré et martyr ».
Face au tollé provoqué, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a tenu à se montrer rassurant ce dimanche. La bataille de Verdun « sera évidemment étudiée en 1ère », assure-t-il. « Elle n’était pas dans les précédents programmes. Les nouveaux sont plus détaillés et chronologiques. Avec une partie sur la guerre de position. Verdun, déjà étudié en 3ème, est indissociable de la bataille de la Somme », plaide encore le ministre de l’Education.
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