Par Guilhem de Tarlé
Joker, un film américain de Todd Phillips, avec Joaquin Phoenix (Arthur Fleck ou Joker, le clown), Françoise Conroy (Penny Fleck, sa mère), Zazie Beetz (sa voisine) et Robert De Niro (Murray Franklin, animateur télé).
La bande-annonce m’avait intrigué, sans réellement m’attirer, et le synopsis me rebutait (j’ignore tout de Batman), jusqu’à ce que j’entende un critique – que je ne dénoncerai pas » – parler du « film de l’année ».
Non ! Certainement pas !
Il s’agit de l’histoire d’un clown et de clowns, et c’est peut-être du grand cirque, mais un cirque ultra violent qui n’est pas fait pour les enfants.
C’est l’histoire « glauque » d’un fou, dans un contexte de crise sociale où les masques de clowns remplacent les gilets jaunes… et les trois traders n’ont eu que ce qu’ils méritaient…
On assiste surtout à un one man show extraordinaire, une prestation remarquable de Joaquin Phoenix dont on retiendra les pas de danse.
Si le film ne vaut pas les « dix mille oscars » espérés par le critique, ce Joker en revanche est un As qui méritera un César.
« Pour ton nez qui s’allume
Bravo ! bravo !
Tes cheveux que l’on plume
Bravo ! bravo ! »
(Edith Piaf)