Par Guilhem de Tarlé
La Fille au bracelet, un film français de Stéphane Demoustier, avec Anaïs Demoustier (l’avocat général), Melissa Guers (Lise, la fille au bracelet), Roschdy Zem et Chiara Mastroianni (ses parents, Bruno et Céline), Annie Mercier (son avocat),
inspiré d’un film argentin Acusada (2019).
« Je n’ai jamais eu de bijoux,
Ni bagues, ni chaîne aux poignets,
Ce sont choses mal vues chez nous :
Mais on m’a mis la chaîne aux pieds ».
Lise n’a évidemment jamais appris ce Bijoux du poète, condamné à mort et exécuté.
Notre société du « Camp du Bien », « démocratique », vertueuse et moralisatrice, ne l’enseigne ni au lycée ni dans ses cours par correspondance.
Avec Poubelle Plus belle la vie, tous les soirs à la télé, elle préfère promouvoir la libération sexuelle des adolescents. Ne serait-ce pas « discriminatoire », en effet, que d’interdire et même de cacher aux jeunes les joies des coucheries et des partouzes ?
La photographie de cette jeunesse, sacrifiée, que l’on découvre au cours du procès, est à vomir, et les grands-parents que nous sommes s’angoissent du drame que vivent leurs enfants, les parents de ces adolescents.
C’est pour nous le premier véritablement « très bon film de l’année », si l’on a le courage et la santé suffisante pour se pencher sur une déchetterie.