Ces municipales sont une remise en cause violente d’une République à bout de souffle qui étrangle nos petites patries pour leur voler le peu d’oxygène que le jacobinisme leur avait laissé.
En forçant sa propre constitution, la Ve République aura réussi à couronner des maires tous suspects d’illégitimité pour l’ensemble de leur mandat.
Pire, elle a assis le succès des communautés, sexuelles, religieuses et utopiques, toutes ultra-partisanes au détriment du service des habitants. Après la communication chaotique du confinement, après la privation de nos libertés, la République a versé ces dernières semaines dans la guerre civile mémorielle.
Le résultat est sans appel : la majorité des petites et moyennes communes avaient élu leurs édiles, les grandes métropoles, ou plutôt une minorité dirigeante en leur sein, ont fait le choix du Green Washing. Comme à l’habitude , les partis du surplace s’étonneront d’accueillir bientôt la colère populaire dans leur centre-ville, que la végétalisation des trottoirs n’aura pas transformé en lieu de paix et de prospérité.
Les libertés communales pourraient réunir les Français: absorbées par des ensembles inhumains, elles sont niées, le pays légal s’acharne à les réduire.
L’échec des partis prétendument conservateurs à s’emparer des thématiques portées par l’Action Française, comme le localisme ou la justice sociale, aura accéléré leur déclin. Encore une fois, leur impéritie laisse le champ libre aux fanatiques destructeurs de la Nation.
Le bureau politique de l’Action française