Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Adieu les cons, un film français d’Albert Dupontel avec Albert Dupontel (JB), Virginie Efira (Suze Trappet), Nicolas Marié (M. Blin), Jackie Berroyer (Dr Lint) ; Bastien Ughetto (Adrien) et Marilou Aussilloux (Clara).
Adieu les cons… Très franchement ce titre ne m’inspirait pas avant d’avoir entendu Laurent Dandrieu sur TV Libertés (émission Perles de culture d’Anne Brassié), et je ne m’étais pas dit que c’était un message adressé à ces gens qui nous gouvernent, « trop intelligents » comme l’a dit l’un d’eux, Gilles Legendre, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale.
Adieu les cons… Ça commence avec un effet Domino, comme une grosse farce, et cette comédie dramatique illustre merveilleusement la très belle formule de Romain Gary selon laquelle « l’humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de L’Homme sur ce qui lui arrive ».
Comédie, avec des scènes grandguignolesques, sans aucune vraisemblance…
Dramatique avec M. Blin, devenu aveugle et que l’on emploie aux Archives, enfermé dans une salle sans éclairage ;
dramatique avec cet informaticien brillant à qui l’on demande de « coacher » le « jeune directeur » que l’on installe à la place qu’on lui avait promise ;
dramatique surtout, avec cette jeune femme, gravement malade, qui se heurte à la bureaucratie quand elle veut retrouver l’enfant que ses parents l’ont forcé à abandonner quand elle en a accouché à 15 ans.
Curieuse histoire qui met en exergue l’amour maternel à notre époque où certains prônent l’avortement « en même temps » qu’ils instituent la GPA !
Ce sont eux, sans doute, « les cons » auxquels Dupontel voudrait dire « Adieu »… et nous avec lui…
En vous souhaitant une bonne soirée parmi ces victimes de cet univers burlesque, j’ai plaisir à vous dire « Au revoir, les amis ».
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.