Par Olivier Perceval
Comme l’atteste un certain nombre de chroniqueurs sous les quolibets et cris de haine de la mouvance islamo-gauchiste, l’augmentation continue du nombre de migrants, dans des quartiers, des cités ou même des villes, est déterminant pour produire une rupture culturelle avec le pays d’accueil. C’est ce que Renaud Camus a appelé le grand remplacement et nous en observons les effets depuis des années dans le plus grand silence et aujourd’hui à Trappes (70% de la population issus de l’immigration), parce que quelques rares chaines de télévision, ainsi que des antennes radiophoniques ont courageusement choisi de ne plus se taire à ce sujet.
S’agissant de Trappes en particulier et des nombreuses zones urbaines réparties sur toute la France en général, nous ne faisons pas la confusion entre Islam et terrorisme. Même si nous savons que les terroristes partis en Syrie sont tous issus de ces zones dites, avec pudeur, « sensibles ». Que ces zones soient largement islamisées n’est un secret pour personne et donc dire que l’Islam produit du terrorisme ce n’est pas faire de l’amalgame, même s’il convient d’ajouter aussitôt que tous les musulmans n’ont pas une vocation au djihad.
Et quand bien même la population maghrébine et subsaharienne installée dans la bonne ville de Trappes en Yvelines ne serait pas contaminée par le virus de la violence, la haine et la cruauté des assassins d’Allah , nous constatons que la délinquance, les agressions, les vols avec violence
et bien d’autres réjouissances délictueuses, sont en augmentation continue depuis des décennies.
Par ailleurs, malgré le déni du maire Ali Rabeh, condamné par le tribunal administratif pour une anomalie dans ses comptes de campagne (il a fait appel), la Charia préside désormais à la vie publique de la commune dans bien des quartiers.
Outre la présence très visible d’un islamisme radical, la population a peu à peu reproduit l’ambiance du bled au point, selon un professeur de philo du lycée, que non seulement les juifs, les portugais, mais des musulmans modérés, c’est à dire civilisés, ont peu à peu quitté la ville sous la pression des barbus et des caïds ; d’autres aimeraient sans doute pouvoir le faire et ne le peuvent pas…
Depuis près de quatre mois, ce professeur de philo vit sous protection policière. Il avait publié une lettre ouverte pour défendre Samuel Paty. Aujourd’hui il dénonce une situation devenue plus que compliquée dans sa commune. Quatre mois, qu’il ne peut pas sortir de chez lui sans se sentir
menacé.
« A chaque fois que je monte en voiture, je vérifie que mes portières sont bien fermées, que je ne suis pas suivi. Je ne veux pas vivre dans la peur ». Didier Lemaire est professeur de philosophie depuis 20 ans dans la ville de Trappes.
Silence gêné du côté de l’Éducation nationale et franche hostilité du maire. Il n’est pourtant là que depuis quelques mois et n’est certes pas responsable de la situation : Pourquoi alors cette réaction étrange ? Va-t-il se passer quelque chose ? Une prise de conscience, même tardive, de nos
dirigeants, serait la bienvenue à l’heure où l’on parle de lutte contre le « séparatisme » (on a pu voir dans l’éditorial de François Marcilhac de quelle curieuse manière le projet de loi est abordé).
Curieuse période aussi, hasard du calendrier, où le président a demandé à un historien qui fut longtemps pro FLN, d’écrire avec les Algériens l’histoire de la guerre d’Algérie, peut-être pour faire ressortir ce que Macron appelle « les crimes contre l’humanité » dont la France serait coupable.
Ce que de plus en plus de nos compatriotes, qu’ils soient Français de souche, ou Français par assimilation, vivent mal au quotidien, c’est non seulement de devoir raser les murs à chaque fois qu’ils sortent de chez eux, mais encore de subir le tintamarre culpabilisant des minorités « décoloniales » relayé servilement et avec gourmandise par les médias « mainstream ».
Peut-être que sous la pression populaire avec la proximité des présidentielles, les yeux des décideurs vont-ils enfin se dessiller et prendre des mesures fortes contre l’immigration abusive et pour la restauration de la culture française dans les territoires perdus de la République ? Quoi ?
On peut rêver ! …