Certes, notre conception de la nationalité diffère de celle de Génération identitaire. L’AF n’est pas obsédée par le critère ethnique en la matière et, surtout, n’adhère pas à l’idée d’identité européenne. Toutefois, nous partageons avec cette formation politique (et non ce « groupuscule d’ultra-droite » comme le chantent en chœur les médias, plus pressés de répéter les éléments de langage du gouvernement que de suivre une neutralité déontologique), mais aussi avec la grande majorité des Français, la volonté de défendre la France contre l’immigration massive qui menace de la submerger, de détruire sa civilisation et de rendre impossible toute assimilation des populations d’origine étrangère qui seraient encore désireuses de s’y intégrer.
Les jours qui viennent nous diront si le ministre de l’Intérieur, aussi inutile et inefficace que ses prédécesseurs, placé là pour donner les apparences de la fermeté alors que nos frontières demeurent les passoires que l’on sait, parviendra à ses fins contre Génération identitaire.
Mais l’issue de cette affaire ne sera pas sans conséquences et elle intéresse tous les opposants au pouvoir en place. En effet, s’il est possible de dissoudre un groupe qui n’a jamais enfreint la loi, qui a gagné tous les procès qui lui ont été intentés, au seul motif qu’il dénonce le péril migratoire, alors c’est la liberté d’expression et la possibilité même d’une opposition à la Macronie qui se trouveront dissoutes.