Hongrie – Les relations pour le moins chahutées entre Budapest et Bruxelles ne laissent que peu de répit entre deux nouveaux temps forts. Après les manifestations de l’opposition contre le projet d’implantation d’un campus de l’université de Fudan, puis contre le projet de loi anti-pédophiles dont l’adoption avait fait couler beaucoup d’encre, le dernier discours du premier ministre hongrois Viktor Orbán – dont le Visegrád Post a publié la traduction intégrale –, à l’occasion du trentième anniversaire du départ des troupes soviétiques de Hongrie ce samedi 19 juin, a réanimé les vives animosités bruxelloises vis-à-vis de Budapest.
Fidèles à ses formules bien senties, Viktor Orbán a appelé à mettre un terme à la « soviétisation » de l’Union européenne et à supprimer la mention de l’objectif d’une « Union toujours plus étroite » dans les traités (préambule et article 1er du Traité de l’Union européenne).
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