par Henri Bec, Président de la Restauration nationale
Après ces deux dernières années de gouvernance où l’arrogance l’a disputé à l’improvisation, les français sont anesthésiés. Il semble que plus rien ne puisse soulever un revif salutaire, tant la gangrène a gagné tous les secteurs de la vie publique, mettant le pays sous tension permanente, sans régler pour autant les problèmes de fond qui nous inquiètent : sécurité, immigration, liberté d’entreprendre, moralité publique, redressement éducatif, indépendance de la nation ; sans parler de la crise sanitaire gérée de façon pour le moins chaotique, où seul le mensonge d’État fut la solution trouvée pour couvrir l’incurie administrative et la sottise politique.
À l’Action française nous savons que notre pays a connu des heures difficiles au cours de son histoire et qu’il s’est toujours rétabli. Il a fallu cependant garder l’espoir et ne pas compter sa peine. Nous nous efforçons de reprendre ces vertus. Mais l’expérience nous a également appris que rien ne s’est fait et ne se fera sans le retour de nos institutions naturelles. C’est la grande leçon politique de Jeanne d’Arc.
Ce sont ces vœux d’espoir que nous formulons aujourd’hui. Puissent les français, à l’ouverture de cette nouvelle année, retrouver le chemin du relèvement et la France, redresser la marche de son histoire.
Et c’est ainsi, tout naturellement, que nous adressons nos vœux de bonne et heureuse année à Monseigneur le Comte de Paris, à Madame la Comtesse de Paris et à leurs enfants. Qu’ils soient assurés de notre affection et de notre dévouement.