Lors de son meeting du 16 janvier, Jean-Luc Mélenchon affirmait que s’il était Nantais, il militerait pour déboulonner la statue de Louis XVI. En ce jour d’anniversaire de la mort du Roi, l’écrivain Gérard de Cortanze honore la mémoire d’un monarque grand et juste, qu’il considère malmené par la postérité.
Jean-Luc Mélenchon a, pour reprendre une de ses expressions favorites, des pudeurs de gazelle. Lors d’un récent voyage à Nantes il a dû prononcer son discours à l’ombre d’une statue de Louis XVI. Telle une vierge effarouchée, il s’est écrié : «Comment peut-on tolérer un monument à la gloire d’une personne de l’Ancien régime qui ne respectait pas la souveraineté du peuple ! Si ça ne tenait qu’à moi, je la déboulonnerais !» Il n’est pas le seul. Benoit Arrivé, maire de Cherbourg, ville qui accueillit Louis XVI venu visiter le chantier de la grande rade, en juin 1786, a répondu favorablement à une demande de l’Union CGT de la Manche : rebaptiser la rue Louis XVI en rue Gisèle Halimi…
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