Mercredi 25 mai, au Burkina Faso, une cinquantaine de civils sont tués lors d’une attaque de djihadistes. L’attaque la plus sanglante depuis un an. Franceinfo et l’AFP relatent que « des habitants de Madjoari, localité placée sous blocus de djihadistes et qui tentaient de la quitter, ont été pris pour cible près d’un pont par des individus armés non identifiés, a indiqué le gouverneur de la région de l’Est dans un communiqué ».
Deux semaines auparavant, au Nigeria, la pauvre Deborah Samuel, chrétienne ayant témoigné de sa foi en Jésus sur un groupe WhatsApp, est sauvagement lapidée puis brûlée par d’autres étudiants l’accusant d’offenser le prophète Mahomet. Des manifestations ont bien lieu à Sokoto, devant le palais du sultan Muhammad Sa’ad Abubakar, dispersées par la police, elles gagnent le centre-ville où des vitrines sont pillées et obligent le gouverneur à déclarer un couvre-feu. Mais ces émeutes n’ont pas lieu pour dénoncer la barbarie dont est morte la jeune chrétienne mais bien parce que des suspects ayant participé à sa lapidation ont été arrêtés par la police… Les défenseurs de la cause féministe devaient avoir piscine.