Tant en raison de la division du camp patriote que de la logique institutionnelle, il est peu probable que les prochaines élections législatives infirment le résultat de la présidentielle. Certes, Emmanuel Macron a été fort mal réélu et les Français ont accueilli avec scepticisme la composition du nouveau gouvernement. Mais la mobilisation du camp présidentiel et la perspective d’une forte abstention générale ne plaident pas pour un sursaut des Français à des élections phagocytées dans le seul but d’asseoir la dictature du pays légal sur le pays réel.
Toutefois, l’Action française ne saurait se désintéresser d’un scrutin qui, en donnant une majorité de gouvernement, pèsera sur la France durant les cinq prochaines années. A ses yeux, l’adversaire principal demeure l’oligarchie en place qui ne fait pas mystère de sa volonté d’amoindrir la souveraineté politique et militaire de la France, de fracturer la société en favorisant l’immigration et le communautarisme et d’asservir le pays à la mondialisation, au prix de dégâts économiques et sociaux colossaux. Or plus faible sera la majorité, plus faible sera sa capacité de nuisance.
C’est pourquoi l’Action française appelle les citoyens à voter pour le candidat patriote le mieux placé pour passer le cap du premier tour et à confirmer leur choix au second tour si la possibilité leur en est offerte. Dans le cas contraire, l’AF invite les Français à voter blanc ou nul ou à s’abstenir.