C’est le bad buzz de la journée : la déclaration officielle de la Société des journalistes de Paris Match qui « s’indigne » (sic) de voir le cardinal Sarah sur la couverture glacée du dernier numéro.
Pour relater ce non-événement du Landernau médiatique, concours d’empilement de superlatifs dans la presse : Libération parle de cardinal « ultraconservateur ». Une journaliste bien connue du Monde, qu’on a connue plus subtile, évoque, tout en nuance, « le très réactionnaire » cardinal Sarah, « >opposant acharné du divorce et du remariage, homophobe et misogyne affiché, adversaire déterminé du pape et de sa politique d’accueil de migrants ». Dans la presse, on fait habituellement la chasse aux redondances, aux adverbes inutiles et à l’emphase militante. Si l’idée est d’expliquer que le mariage gay, l’avortement et le divorce ne sont pas la tasse de thé de Sarah, pas besoin de s’énerver, le mot cardinal suffisait. Puisqu’un cardinal – attention, nous lâchons une bombe – est… catholique
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