Le néant. C’est ainsi que peut se résumer le bilan de la visite du président Biden dans le Golfe. Certes, il a rencontré tout le gotha : les dirigeants des six États du Golfe (Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis, Bahreïn, Koweït, Oman) ainsi que ceux de Jordanie, d’Égypte et d’Irak. Mais le but principal de cette tournée proche-orientale était d’obtenir une augmentation de la production de pétrole afin de faire baisser les cours. Or, aucun engagement n’a été pris par les producteurs, Arabie saoudite en tête.
Pourtant, Biden s’était tranquillement renié pour tenter d’aboutir à ses fins. Pendant sa campagne électorale, il avait fustigé Donald Trump et son refus de condamner Mohammed ben Salmane après le meurtre de l’opposant saoudien Khashoggi. Il s’était engagé à traiter en « paria » le prince héritier.
Mais la hausse des cours du pétrole a entraîné une envolée du prix de l’essence et le consommateur américain gronde. À quelques mois des élections de mi-mandat, les perspectives ne sont guère réjouissantes pour les démocrates. De plus, la sénilité de Biden est de plus en plus voyante et sa cote de popularité très mauvaise. La médiocrité de la vice-présidente ne permet pas de remonter le courant.
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