La première règle : ne jamais sous-estimer son adversaire. Les Européens auraient pourtant dû se méfier et méditer l’Histoire récente. Ces dernières années, de la Libye à la Syrie, les Occidentaux se sont engagés dans de multiples conflits avec, à chaque fois, un résultat opposé à leurs objectifs et générant de graves crises sur le continent européen. La Russie en a alors profité pour avancer ses pions de l’Afrique au Moyen-Orient.
Parmi les derniers exemples en date, le Mali, où les paramilitaires du groupe Wagner ont pris la relève des Français comme ils l’avaient déjà fait en République centrafricaine. À l’inverse de la realpolitik russe, les croisades morales de l’Occident finissent mal en général. Les Européens auraient donc dû faire preuve de plus d’humilité dans leur approche de la Russie et ne pas la sous-estimer.
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