Le ministre allemand des Affaires étrangères, M. Helko Maas, a demandé publiquement pardon pour le « génocide des Herero » qui aurait été commis en 1904-1905 par son pays, et, en réparation, Berlin va verser un milliard d’euros à la Namibie. Le masochisme colonial allemand n’étant pas une nouveauté, je republie donc ici mon communiqué en date du 13 février 2020 intitulé « La soumission de l’Allemagne à la repentance coloniale ». Je n’ai rien à y ajouter.
En Allemagne, il est aujourd’hui impossible, tant elle est longue, de dresser la liste des rues, des places, des squares, des musées, des instituts et des casernes débaptisés au seul motif qu’ils ont un rapport même parfois indirect avec la période coloniale ou avec des personnages ayant un lien avec cette dernière. Dirigé par la gauche, le Land de Berlin a même fait de la repentance coloniale un de ses principaux axes politiques, comme si la ville n’avait pas de problèmes plus urgents et plus concrets à régler… Ici, il n’est pas un jour sans qu’il soit demandé aux habitants transformés chiens de Pavlov de l’auto-flagellation, de psalmodier la liste des péchés ultramarins de leurs grands-parents et de « regarder en face les crimes coloniaux allemands ainsi que le génocide des Herero et des Nama » commis en Namibie, l’ancien Sud-Ouest africain.
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