La chronique de Philippe SCHNEIDER
J’ai lu sur « facebook » cette réflexion intéressante à plus d’un titre : « L’écologie, ce n’est pas construire des voitures électriques ou des éoliennes. C’est comprendre comment l’ensemble des systèmes vivants peuvent fonctionner de façon harmonieuse et s’équilibrer, et donc in fine comprendre comment la vie peut se perpétuer sur cette planète. En réalité, c’est une science de la survie ;
Malheureusement, ce n’est pas encore assez évident pour tout le monde. »
Ceci me semble une définition juste de l’écologie telle qu’elle devrait être. Acceptez la nature telle qu’elle est et travailler en fonction de celle-ci, pouvant l’exploiter pour nos besoins mais en la respectant. C’est en fait ce que faisaient nos ancêtres qui étaient presque tous paysans. Avec l’apparition de l’industrie, il est certain que la recherche de l’équilibre entre besoins et nature fut plus difficile, mais pas impossible. Ce qui aggrava la situation, c’est la recherche du profit avant tout, limitant par la même les dépenses pour la protection de l’environnement, jugées peu ou pas rentables. Cela entraîna, et entraîne toujours, des abus, comme les pollutions diverses (terre, rivières, mers,…) regrettables et qu’il convient de combattre. C’est le devoir de tous mais spécialement des gouvernements. Hélas, pour beaucoup – de « droite » comme de « gauche » -, ils étaient aux mains de ceux qui avaient de l’argent et qui finançaient leurs campagnes.
Vous me direz : ce n’est plus le cas aujourd’hui avec l’apparition des partis « écologistes ». Je répondrai que tout prouve le contraire : lorsque l’on voit les campagnes pour imposer l’éolien par exemple. Qu’ils soient à terre ou en mer, cela pollue (bétonnage, ailes en matière composite, …), dénature nos paysages, tuent les animaux, provoque des maladies…, pour ne produire qu’épisodiquement un peu d’électricité à un prix exorbitant. Cela ne profite qu’à quelques entreprises qui, n’en doutons pas, en font profiter ceux qui militent pour les éoliennes ! Comment expliquer autrement, par exemple, que des « écologistes » qui se disent défenseurs des animaux soient pour les éoliennes ? Il en est de même des véhicules électriques qui sont, aujourd’hui et pour longtemps encore, une hérésie car très polluants si l’on prend tout le cycle de la construction à la destruction, plus que les véhicules thermiques. Mais l’argent mis dans ces réalisations profitera bien à certains !
Tout ceci dans le but d’empêcher le « réchauffement climatique ». Certes, celui-ci existe en ce moment et il convient de s’y préparer. Il semble assez fort mais sans doute moins qu’au début du XVIII° siècle où l’on pouvait, selon les textes de l’époque, « faire cuire de la viande au soleil ». Il y eut même des vendanges en Lorraine en Juillet tellement il faisait chaud. Nous n’en sommes pas encore là. A noter que ce n’est pas les industries polluantes qui peuvaient être misent en cause à l’époque ! Bien sûr, il est probable que certaines activités trop polluantes peuvent accentuer ce réchauffement et qu’il convient d’y remédier. Mais il ne faut pas exagérer et rien ne dit qu’il n’y aura pas un refroidissement dans quelques années. C’est ainsi depuis des siècles. Il faut connaître l’histoire, ce que refusent nos propagandistes dit « écologistes » qui, en bons révolutionnaires, veulent « faire table rase du passé ». C’est toute la tendance « wokiste » actuelle !
L’histoire et la science doivent nous aider à gérer le présent et prévoir, préparer l’avenir au profit de tous les humains sans distinction. Et surtout, il faut bien prendre les hommes tels qu’ils sont, dans leurs différents milieux, avec leurs différentes racines, et non comme peuvent l’imaginer des idéologues. C’est bien entendu une politique à long, très long terme, ce qui est, chacun le sait, impossible dans notre république.
Car c’est bien entendu les hommes (femmes comprises) le but de toute politique. Les hommes à faire vivre le moins mal possible dans un monde imparfait mais que l’on peut essayer d’améliorer. Et d’abord, il faut évidemment respecter les hommes dans leur vie de la conception à la mort naturelle. La aussi, la science peut et doit nous aider à mieux les comprendre, les soigner. Il faut les voir tels qu’ils sont et non tels que l’on voudrait qu’ils soient selon nos désirs, nos idéologies. La tendance aujourd’hui est de se construire un homme idéal et vouloir que tous lui ressemble. Oh, ce n’est pas nouveau, ce fut le cas de tous les révolutionnaires de Robespierre à Pol Pot en passant par Lénine, Staline, Hitler, Mao, etc. Ils voulaient tous façonner un homme nouveau et ceux qui ne voulaient pas suivre, simplement rester des humains, il fallait les « éliminer ». Les révolutionnaires ont toujours considéré que l’homme (l’humain) était en évolution continuelle et que ceux qui ne « progressaient » pas comme ils voulaient n’étaient pas véritablement des hommes… donc… Nos pseudos écologistes et tous ceux qui les suivent ne sont que des révolutionnaires comme les autres. Bien entendu, la masse suit et croit en leur propagande souvent de bonne foi. Et des financiers en profitent pour faire croître leurs profits car ces « hommes nouveaux » individualisés au maximum (suppression de la famille), déracinés, dénationalisés, mélangés (immigration) deviennent plus facilement exploitables. Il faut aussi qu’ilssoient « rentables » d’où l’eugénisme généralisé sous couvert de « droit à l’avortement » et l’euthanasie que l’on veut nous imposer. Cela vise à éliminer les non productifs sous couvert de les aider « à mourir dans la dignité ». A noter que c’est l’expression qu’employait Hitler quand il voulait imposer l’euthanasie ! C’est la prochaine grande offensive du pouvoir, avec l’aide de la gauche, contre la vie.
Ce monde nouveau, inhumain, que l’on veut nous imposer doit être combattu. C’est rétablir la dignité humaine que nous voulons : respect des hommes et des femmes tels qu’ils sont, dans leurs familles, leurs communes, leurs provinces, leurs métiers… Quoi de mieux pour se faire qu’une famille à la tête de nos familles de France ? Notre famille royale qui aurait aussi l’avantage d’avoir le temps devant elle pour agir.