Par Olivier Perceval
On les sait irascibles, pénétrées de l’importance de leur cause « déconstructrice » , hallucinées par leur mission libératrice, sans humour, et portant gravement le « salut » du monde (qu’elles veulent transformer en enfer prométhéen) sur leursfragiles épaules. Bon on pourrait revenir sur leurs enfances malheureuses, l’incompréhension dont elles furent les victimes de la part de leur entourage, bref un défaut de thérapie psychologique réparatrice a permis que ces filles de la NUPES, au lieu de s’exprimer devant un esprit attentionnépenché sur leur divan, se sentent obligées de déclamer leurs phantasmes déséquilibrés au cours d’une séance de questions à l’Assemblée Nationale.
Alors, il est bien sûr question des dangers qui menacent notre nation, les puces de lit et la peste brune, dont certains de ses représentants « oh sacrilège » siègent au parlement.(Représentants de la peste brune, pas des puces de lits)
Quand nous étions jeunes dans les années 70 il n’était pas rare de voir cette même sorte d’hystérique péter un câble à la seule vue d’un drapeau Français, et je ne parle pas de la violence de leurs bandes de copains, généralement issues de familles bourgeoises, qui se faisaient une gloire au Lycée de passer à tabac à dix un présumé « fascho » coincé dans une impasse.
A l’époque pour être rangé parmi les fascistes, il suffisait d’émettre des doutes sur la pertinence de la doctrine marxiste, aujourd’hui, il suffit d’apporter une contradiction, même mesurée à la nouvelle pensée destructrice de type Woke et ou LGBTQ…, simplement inspirée par le bon sens pour être affublé de cette étiquette infamante.
Ces gardiennes de la dé-civilisation jettent leurs malédictions sulfureuses sur ce qui en fait, constitue une résistancepopulaire et spontanée à leurs délires pathologiques.
Mais ne nous leurrons pas, elles font aussi leur office d’idiotes utiles pour créer des passerelles de rapprochement entre le parti pompeusement baptisé Renaissance, faute de marcher droit, et une droite évanescente réduite aux LR, mais entourée d’une nuée hésitante, avec laquelle pourraient être tentées denouvelles alliances électorales.
Il résulte que la comédie parlementaire utilise tous ses acteurs pour nous offrir le spectacle choisi. Peut-être entrons nous en période électorale, c’est à ce signe que nous le comprenons, car l’outrance est un outil idéal pour susciter l’émotion, mieux vaut soutenir ce gouvernement sérieux, même si hier on l’accablait encore pour son incapacité chronique à empêcher le déclin social, économique, diplomatique et sécuritaire du pays, pourvu que les fous furieux de la base mélenchonesquen’arrivent pas au pouvoir. (Et encore moins lesstrêmedroate)
Elle n’est pas belle la vie ?