Nous avons visité la nouvelle exposition permanente du musée niché dans le vieux Lyon : un parcours déroutant, regorgeant de lacunes, défendant une vision de l’histoire engagée et surtout trompeuse.
Le jour de notre visite, un dossier de presse le martèle, en écriture inclusive : le nouveau parcours du musée d’Histoire de Lyon, qui achevait samedi 2 décembre une réorganisation commencée en 2019, a été « co-construit », aussi bien avec des « expert.es » que des témoins et… « témouines », citoyens anonymes de Lyon. Une des conceptrices du musée le détaille : « On est allé en ville, on a posé des questions aux passants, à des jeunes qui faisaient du skate pour leur demander leur récit de la ville ». Un postulat de départ qui fait sourire autant qu’il inquiète et augure du sentiment qu’on éprouvera pendant toute la visite.
La suite