Par Guilhem de Tarlé
À l’affiche : Le Dernier jaguar, un film français de Gilles de Maistre, avec Lumi Pollack (Ella Edison) et Emily Bett Rickards (Anja, le professeur).
Nous avions passé une bonne soirée avec Mia et le lion blanc du même réalisateur, mais celui-ci a sans doute eu le tort de vouloir reprendre le même thème de « l’amitié » d’une adolescente et d’un animal sauvage… La première demi-heure de ce long-métrage frise la nullité avec un scénario stupide et des scènes mal jouées…
Le scénario dénonce, à juste titre, comme le précédent, le trafic d’animaux, en même temps que la maltraitance. Faut-il pour autant s’opposer à la vivisection, dans un collège, lors d’une séance de travaux pratiques ?
Quand il ne s’est trouvé que 30 députés pour refuser la modification de la constitution, je m’abstiendrai de tout commentaire…
J’en profite néanmoins pour affirmer mon soutien à la chasse et à la chasse à courre, aux corridas, et au cirque avec des animaux !
Gilles de Maistre pousse la « stupidité » jusqu’à prêter à Ella un propos végan !
Il évoque aussi la déforestation amazonienne, mais nous laisse sur notre faim, incapable de nous montrer une faune importante et diverse autre que quelques singes et un anaconda.
Bref une réalisation sans intérêt.
Alors que d’habitude ce type d’aventures et spectacles animaliers s’adresse à tous les jeunes, comme Tintin, « de 7 à 77 ans », je doute du succès de ce Dernier jaguar, à moins qu’il ne soit sauvé, aux yeux des plus jeunes, par la clownerie d’Anja.