Par Olivier Perceval, secrétaire général
Au moins peut-on reconnaître que les petites frappes de l’ultra-gauche antifasciste qui manifestent au nom du Front populaire contre le danger imminent que représente l’« extrême-droite » affichent clairement leurs choix. À Lyon, ils se réclament de l’anti-France et saccagent un local de l’Association familiale catholique, avec en prime quelques abris-bus pour le fun. Tout cela sans soulever la moindre indignation de ceux qui nonobstant « déchirent leurs vêtements » devant le comportement tragiquement honteux d’un Éric Ciotti qui s’allie avec le diable, livrant ainsi son âme à la géhenne républicaine.
Ils ne décolèrent pas les fossoyeurs du LR, lesquels après avoir perdu leurs électeurs, veulent en finir avec tous les patriotes (pour sauver leurs âmes, cela va de soi). Ainsi Xavier Bertrand, le champion du va-et-vient – un coup je démissionne, un coup je reviens –, s’étrangle de rage devant une telle trahison. Il se bat avec constance pour être de ces hommes de droite qui veulent absolument plaire à la gauche et dont le courage dans ses convictions extrême-centristes l’amène à rêver parfois d’un maroquin dans le gouvernement du « Mozart de la Finance » inventeur du tonneau des Danaïdes républicain. Cette foire à la surenchère de la grandiloquence, ces marchandages moraux autour des sièges parlementaires, donnent le tournis. Tandis que dans le camp national, le nouveau parti Reconquête explose en vol.
Il reste que le fauteur de trouble principal, celui qui est censé se tenir au-dessus des partis, qui devrait être le rassembleur, use des prérogatives constitutionnelles que lui donne son statut de président de la République, pour provoquer la partition et cultiver les querelles.
Pendant ce temps (ou en même temps), notre Patrie, notre France s’affaisse inexorablement sous le coup des trahisons, des renoncements et des aveuglements. Quand on voit fonctionner ce système hallucinant, on se dit que ce n’était pas le Parlement qu’il eut fallu dissoudre, mais la République elle-même et qu’on a raison d’être royalistes. Car c’est elle qui constitue le cadre de la course au pouvoir, qui excite les convoitises, et nourrit tous les ubris. Voilà qu’elle permet à un président défait de continuer, par calcul ou par caprice, d’exposer notre nation à l’éclatement et peut-être même à une guerre civile larvée.
Il n’y a donc personne pour garantir l’unité du pays ?
Vive le roi Grand Dieu, pour que cesse la chienlit et que le pays réel reprenne le contrôle.