Par Hildegarde
Emmanuel Macron se veut toujours le maître des horloges mais les aiguilles sont devenues folles…
Sans la cacophonie ambiante, les masques tombent : le Parti socialiste fait alliance avec un parti dont les dérives antisémites sont connues sans que cela ne fasse la Une des médias mainstream. Ça « passe crème » comme disent les jeunes… Les républicains explosent devant le pragmatisme d’Éric Ciotti qui a sans doute raison trop tôt et, là, la moraline coule à flot.
Certains commentateurs notent que, devant l’effondrement de l’extrême centre, des socialistes et des LR, ne restent que les « extrêmes » sans remarquer que si la gauche vire à l’extrême-gauche, le RN, quant à lui, remplace peu à peu ce qui fut le RPR des années 1970.
Cette réalité ne convient pas absolument aux édiles progressistes qui veulent garder le piège ouvert par Mitterrand. La droite (la plus bête du monde disait-il) n’a toujours pas compris et confirme sa soumission à la bien-pensance.
Marine Le Pen n’a aucun intérêt à gagner les élections législatives. Le scenario de Jordan Bardella, Premier ministre pendant trois ans, en cohabitation avec le président Macron serait, pour elle, un scenario catastrophe pour les présidentielles en 2027. Elle ne fera pas le jeu du président qui choisit le chaos pour se sortir du fiasco. Là est sans doute la raison profonde du non-accord avec Reconquête et du nouvel échec d’une union des droites possible : Marine Le Pen ne veut pas d’une majorité trop tôt. En revanche, un RN fort à l’assemblée peut mettre le président en grande difficulté et c’est bien lui qui pourrait lui remettre les clés en 2027.