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En passant…

Par Rodolf Hertig

L’été s’achève et nous regardons en arrière comme envieux du temps qui a passé. Ces beaux instants… Mais la rentrée arrive et, avec elle, c’est la réalité qui nous écrase. Qu’il est éprouvant d’y revenir.

Devoir se taire car la liberté d’expression n’est plus en Europe. En témoigne la brutalité du traitement des Britanniques légitimement abasourdis par l’assassinat de fillettes par l’un des fils d’Islam. Se demander quand les autorités françaises se laisseront aller aux mêmes abus. Peut-être est-ce déjà le cas…

S’y préparer doucement, difficilement, presque sans y croire. Mais, si eux, pourquoi pas nous ? Voir un pdg se faire arrêter par fourberie, par lâcheté, par un sans-visage, accusé de tous les maux et sali dans « nos » media. Ce n’est que le commencement. Nos fiers et courageux journalistes indépendants et associations vraiment féministes qui se font évincer de l’arc médiatique sans aucune justification convenable. Et maintenant, entendre et lire cette pauvre femme qui a perdu son mari, fils de France, et qui témoigne des causes de son assassinat. Regardez comment elle est traitée. Apprenez, c’est notre fin à tous.

L’heure est désormais à la lutte silencieuse et entendue… Des sourires en passant, des débuts de phrases inachevées mais comprises. Voilà notre avenir ces temps. Comme d’habitude me diriez-vous. Sauf que, non, l’espace politique et médiatique est désormais transformé en véritable champ de mines. 

Nous retrouverons nos collègues, nos proches, nos amis, et ceux du quotidien. La méfiance sera de mise car l’espace public est colonisé et la nouvelle oppression s’invite à présent chez nous. Ils veulent sanctionner tous les propos qu’ils considèrent illicites même dans nos cercles privés. Voilà le retour de la délation. Il est fini le temps où l’on pouvait parler et s’exprimer librement. Prenez garde à vos voisins ; la liberté d’expression est morte en passant…

Un peu d’espoir me demandez-vous ? Fils de France, il s’agit désormais de veiller les uns sur les autres. L’heure n’est plus au débat mais à autre chose. Mais quoi ? Dites-moi !