Par Guy Adain
J’exècre les marches blanches, les minutes de silence, les p’tites bougies et les fleurs de miséricorde rose bonbon… Elles sont indécentes quand elles remplacent les marches funèbres, l’heure grave et la lampe qu’on ne doit pas mettre sous le boisseau…
L’heure est grave et il est monstrueux de cacher ou de refuser de voir la vérité en face. Qu’est-ce qui est pire : commettre l’assassinat ou le minimiser jusqu’à ne pas le voir ? Qui est le plus criminel, l’auteur ou le spectateur consentant ?
Nous n’avons pas affaire qu’à des meurtriers ordinaires vénaux qui s’acquittent d’un contrat rémunéré. L’actualité nous offre des exemples, le jeune adolescent tueur à gages n’a rien à voir avec le terroriste qui se croit martyr et œuvre religieusement ! En plus d’une délinquance qui s’étend, alimentée par la vente et la consommation de drogue ; car on charge de tous les maux les trafiquants et pas un mot sur les consommateurs…
Sur l’autre front nous subissons une guerre sainte, une guerre de religion au prosélytisme agressif ! Ne pas l’admettre est criminel ! Ce ne sera pas la première guerre de la sorte que nous mènerons ! Elle a été très dure… et nous l’avons gagnée, nous ferons de même avec celle-ci.
Si déjà nous arrêtions d’être idéologiquement laïques, si nous défendions notre propre religion en faisant entendre à tous, et d’abord aux nôtres, si nous rangions un peu dans les placards de l’histoire, la république et ses « valeurs » et en retirions la vieille Dame France empoussiérée d’honneur et de gloire…
Si les Français… le redevenaient ? Si la France se souvenait qu’elle est fille aînée de l’Église, alors l’honneur leur coulerait à nouveau dans les veines et gare à ceux qui viendraient nous dire le contraire !
(Illustration : « Et là-haut… la lumière », par PC)