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Agonie

Par Rodolf Hertig

La France repose sur un trépied sur lequel elle s’est toujours appuyée et qui a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui : la Royauté, la Démographie et la Paysannerie.

Le premier pied a déjà été scié : la Royauté, malheureusement, a été défaite en 1848 pour des motifs qui ne seront pas développés ici. Le deuxième, comme nous le constatons, est en très mauvais état : la Démographie fait état d’un lent déclassement en termes de naissances et une importation massive d’allogènes dont il n’est plus nécessaire d’expliquer davantage le danger. Le troisième, enfin, est en passe de brûler : la Paysannerie est attaquée de plein fouet par les fameux traités de libre-échanges et ce zèle dans l’application des « normes » imposées par la si « chère » Union européenne.

S’il s’agissait de détruire la France, on ne s’y serait pas mieux pris. Et quelle minutieuse patience dans l’exécution !

Les pilleurs et autres profiteurs convaincus – dont la mémoire de la France s’arrête au général en 1958 et à la shoah lorsque l’occasion s’y prête – semblent retrouver la vue lorsque l’objectif est en faveur de leurs cupides intérêts… Les paysans sortent, et notre cher ministre de l’Intérieur promet la tolérance zéro en cas d’« enkystement ». En clair : les agriculteurs sont en droit de faire valoir leurs revendications mais uniquement si cela ne gêne personne. Or, on sait bien que tout l’objectif de nos paysans dans cette action est bien de gêner afin d’empêcher la funeste signature. Ainsi, si rien n’est fait, c’est très probablement comme nos gilets jaunes qu’ils finiront : gazés et éborgnés par une police aux ordres de la gueuse.

Il est tout à fait stupéfiant de remarquer que ce gouvernement, supposé représenter le peuple français, s’avère bien plus féroce avec ceux qui le nourrissent qu’avec ceux qui le dépouillent. Peut-être est-ce là une confession, une énième preuve qu’il ne faut rien attendre de cette traîtresse de république…

Alors que faire ? Eh bien peut-être tendre la main, d’une manière ou d’une autre, à ce pays réel en détresse, œuvrer et continuer à œuvrer pour lui, officiellement ou officieusement. L’heure semble tout de même inquiétante, pour ne pas dire grave, car si demain nous perdons nos agriculteurs, c’est l’ultime support de la France que nous perdrons. Peut-être s’agirait-il de minimiser autant que faire se peut les conséquences de la folie de l’infâme roitelet…